En entrant dans sa vie
C'est la mienne que tu as détruis,
En elle tout est fissuré,
Déjà elle t'appartenait...
L'amour aveugle qu'elle te portait
T'a laissé la liberté
De controler mon existence
J'en avais bien conscience,
De mes rires à mes larmes
T'as tout transformé
Et je n'avais aucune arme
Contre ta cruauté...
Les insultes que je recevais
Et les menaces que tu proférais
Chaque jour m'affaiblissaient
Et m'empêchaient de parler
Pourtant j'ai essayé
Mais tu la manipulais
Lui disais que je mentais
Puis me réprimandais...
T'as toujours su ce que tu faisais,
Le mal que j'éprouvais,
Tu me disais que je n'avais
Que ce que je méritais.
Le double jeu s'est instauré
Le bonheur en sa présence,
La violence en son absence...
Ma respiration qui s'arrêtait
En t'entendant dans l'escalier,
Cette envie de vomir
Quand tu m'appelais ma chérie
Quand devant elle je devais mentir
Et me forcer à sourire.
Les larmes se mêlaient au sang,
Priant Dieu et l'implorant
De faire cesser cette douleur
Et disparaître ma peur.
A défaut de pouvoir dormir
J'ai voulu mourrir
Connaître l'insouciance et la paix
A jamais s'il le fallait...
Les pleurs habitant mes nuits
Sont ceux de l'enfant d'hier
Encore présente aujourd'hui
Du passé l'éternelle prisonnière...
bloodyangel