Toi,moi,pourquoi...parce qu'ensemble nous sommes tout,que séparés nous ne sommes plus nous,parce qu'en toi j'ai trouvé,l'autre moitié de mon cœur,parce que je sais qui tu es,mon amour mon âme sœur...si tu pars que vais-je faire ?Je me dis heureusement que je ne l'ai pas fait,si j'avais sauté,si je m'en étais aller,dans les profondeurs de la mort,je ne t'aurai pas connu,je n'aurai pu t'aimer,tu n'aurai su me protéger,mais si maintenant tu pars,je mourrai de douleur,j'aurai trop peur,d'affronter le monde seule...je sais c'est interdit,mais je t'en prie,reste ici avec moi,je voudrais mourir dans tes bras,être à jamais auprès de toi,je ne peux venir te voir,mes rêves n'arrivent plus à combler ce vide,j'ai mal et ils ne veulent rien savoir,restons cachés dans le noir,le silence de la nuit pour seul témoin,mon âme entre tes mains...tu es trop loin,moi prisonnière de leur autorité,privée de cette liberté,dont j'ai besoin pour vivre,pour te voir te sentir et t'aimer...le souffle des ténèbres,m'aide encore à respirer,mais à quoi bon si tu n'es pas là,pour me murmurer l'espoir,m'insuffler la vie,chasser mes cauchemars...je t'aime et tu le sais,eux ne voient que le Mal,celui qui m'habite,celui qui m'amène à toi,ils me croient démoniaque,n'ont pas confiance en moi,jamais ne me croient,me poussent vers la foi,mais j'ai renié Dieu depuis bien longtemps,je suis seule à présent,pour exorciser mes peurs,surmonter la douleur...mon seul allié dans cette bataille c'est toi,sèches mes larmes et prends mes mains,guide moi peu importe ce qui arrivera demain,ferme la porte et laisse l'ombre nous envelopper,le soleil est enfin couché,regarde mes yeux,sont-ils vides suis-je déjà morte ?Peut-être mais qu'importe...de sombres heures défilent,dis-moi que tu tiens à moi,dis-le moi une dernière fois,la vie nous attends au tournant,armée une fois de plus du malheur,de toute sa terreur,peut-être vais-je m'effondrer,et tu ne seras pas là pour me rattraper,ne tombes pas avec moi,ne pleures pas la froideur de mes mains,mes yeux clos à jamais,respire et bats-toi,relève toi sans moi,ne rêves pas sans exister,oublie ces chansons que j'écoutais,nous serons réunis bien assez tôt crois-moi,la mort te frôles et murmure à ton oreille,son souffle glaciale t'exaspères et t'attires,je sais que tu iras sur ce pont,mais sais-tu où je suis ?Tu finiras par oublier peu à peu ma voix,la couleur de mes yeux,me verras dans le corps d'autres,croiras reconnaître mon regard,pour toujours je t'aime,je suis encore près de toi,ne me sens-tu pas ?Je n'ai plus mal tu le sais,mais tu te sens tellement vide...mon ombre hante tes nuits,que tu passes éveillées,au clair de lune je revis,pour toi je souris,des roses noires sur ma tombe,mon nom en lettres gravées,la froideur du marbre comme celle de ma peau,un lieu à mon image...la mélancolie de la vie,la tristesse de la mienne,sors de ce sanctuaire,cette fois nous sommes séparés à jamais,mais quelle est la durée de l'éternité ?

Bloodyangel

Aimer c'est souffrir de son absence
Ce sont tes reves hantés par sa presence
Ton coeur meurtrie par sa souffrance
Le besoin de son existence.

C'est la paleur de la lune sur sa peau claire
Lors de cette soiree au cimetiere
C'est la couleur du ciel,
Tellement fade sans elle.

C'est prendre ses mains dans les tiennes,
C'est ta peau contre la sienne,
C'est plonger tes yeux dans son regard,
Avoir peur d'y lire le desespoir.

C'est trouver ses demons et les exorciser
Vouloir soigner ses meurtrissures
Lui faire oublier le passe
Et effacer ses blessures.

Aimer c'est souffrir de la voir se detruire
Ce sont tes reves hantes par sa mort
Ton coeur brise quand tu l'as vu partir
La derniere etreinte de vos deux corps...

Pourquoi ne lui dis-tu pas,
A quel point tu l'aimes,
A quel point sans elle,
Tu ne te sens pas toi.

Tu ne vois pas la souffrance,
Qui assombrit ses yeux,
Tu ne sais pas qu'en silence,
Elle pleure et maudit Dieu.

Sauras-tu etre celui,
En qui elle aura confiance,
Qui s'interessera à sa vie,
Sans juger ses differences ?

Prends-la dans tes bras,
Quand vous ne serez que vous deux,
Et si elle compte vraiment a tes yeux,
Dis-le lui tout bas.

Soit le refuge de ses pensees,
Le moteur de sa volonte,
Celui qui vient la voir,
Qui l'attend dans le noir...

Bloodyangel

Voici un poeme que j'ai trouve sur le blog de gothique-lolita,The sanctuary gothic.



un chagrin d'amour
c'est de reaprendre a aimer
c'est lui dire simplement bonjour
c'est quand tu avais envie de l'embrasser
c'est quelqu'un qui regarde par la fenêtre
et qui attend celui qui ne viendra pas.

un chagrin d'amour
c'est le dernier rendez-vous qui t'as semblé si merveilleux
c'est des étoiles qui reflètent dans ses yeux
c'est un beau clair de lune que tu ne voudrais pas voir
c'est vouloir, mais ne jamais pouvoir.

un chagrin d'amour
c'est se batir un monde a cause de son sourire
c'est ce qui fait que l'ont vit qu'avec ses souvenirs
c'est rencontrer ces amis et leur dire que tout va bien
c'est sourire malgre toi de ses manies que tu connais si bien.

un chagrin d'amour
c'est vouloir l'oublier d'un regard amoureux
c'est se sentir coupable de le voir malheureux
c'est pleurer en ecoutant la chanson qu il fredonnait
c'est l'aimer malgre tout le mal qu'il t a fait.

un chagrin d'amour
c'est de ne plus etre capable de regarder des amoureux
c'est rire avec les larmes aux yeux
c'est l'indifference qui s'installe en toi
c'est se surprendre a l'attendre comme autrefois.

un chagrin d'amour
c'est le regarder sans pouvoir le toucher
c'est rever la nuit sans jamais exister
c'est un roman qu'on a dejà lu
c'est un soleil qui ne rechauffera plus

un chagrin d'amour
c'est quand tu apercois qu'une autre a pris ta place dans son coeur
c'est une eglise vide ou en silence tu pleures
c'est une question en sachant toujours la reponse
c'est combattre meme si parfois tu renonces.

un chagrin d'amour
c'est eviter ses yeux de peur d'y lire l'oubli
c'est comprendre que cette fois tout est fini
c'est faire semblent que la vie continue
c'est chercher l'amour ou il n'y en n'a plus....

Elle

Il n'a pas su voir
Le mal et le désespoir,
Qui vivait dans son âme,
Qui depuis bien longtemps,
Avaient éteint la flamme
Vivant dans ses yeux...

Ces rêves qu'il fait chaque nuit,
Ces cauchemars entêtants,
Des songes tellement vrais,
Qu'ils en deviennent obsédants,
Ne sont-ils pas le reflet,
De son plus grand regret ?

Oui car à chaque fois
Qu'il ferme les yeux,
C'est son regard qu'il voit,
S'éloignant du feu
Pour se perdre dans l'obscurité.

Le son si familier,
De sa voix tant aimée,
Il commence à l'oublier,
Et à se demander,
S'il peut ainsi continuer...

Continuer à vivre,
Sans elle à ses côtés,
Sans son parfum qui l'enivre,
Et ses "je t'aime" doucement chuchotés,
Qui lui manquent pour survivre.

Il repense à ses cheveux,
A sa beauté surnaturelle,
Et au premier de ses vœux :
Rester avec elle,
L'accompagner à jamais.

Alors il se rend à leur lieu préféré,
Ce vieux pont de pierres,
Etant sûr que sauter,
Le descendra en Enfer,
Où l'attend sa mortelle aimée.